Breaking Bad
La vie de Walter White, professeur de chimie dans un lycée, est bouleversée lorsqu'il apprend qu'il est atteint d'un cancer en phase terminale. Une nouvelle qui le sort de la torpeur de son quotidien et l'amène à prendre des mesures radicales pour anticiper l'avenir de sa famille.
Terminée | Américaine | 47 minutes |
Drame, Crime, Drama, Suspense, Thriller | AMC, Arte, Netflix | 2008 |
24 avis favorable
2 avis neutre
1 avis défavorable
5.02 - Madrigal
Madrigal
La DEA commence à se pencher sur les finances et les partenaires professionnels de Gus, ce qui met la pression sur ses anciens collaborateurs. Les autorités se concentrent sur la Madrigal Electromotive, une société allemande dans laquelle Gus avait des parts. La mystérieuse Lydia (jouée par Laura Fraser), son ancien contact dans cette société, s'impose comme un obstacle potentiel dans l'ascension de Walt et Jesse, en essayant de tuer tous ceux qui auraient pu la dénoncer. Walt, souhaitant reprendre au plus vite la production de meth, espère rallier Mike à sa cause. Interrogé par Hank, de plus en plus proche de découvrir la vérité, celui-ci n'a pas d'autre choix que de travailler à nouveau avec lui. De son côté, Skyler, terrorisée par la route qu'a choisi de suivre son mari, s'en éloigne un peu plus chaque jour.
Diffusion originale : 22 juillet 2012
Diffusion française :
22 juillet 2012
Réalisat.eur.rice.s :
Michelle MacLaren
Scénariste.s :
Vince Gilligan
Guest.s :
Carrington Vilmont
,
James Ning
,
Laura Fraser
,
Michael Shamus Wiles
,
Norbert Weisser
,
Steven Michael Quezada
,
Wolf Muser
Tous les avis
Avis favorable | Déposé le 25 juillet 2014 à 22:42 |
Très bon épisode en deux parties. Très agréable de voir tout le château de cartes qui gravitait autour de Gus s'écrouler. Et le fait de suivre Mike fait vraiment plaisir car c'est un super perso. La pauvre Skyler vit avec Michael Corleone... |
Avis favorable | Déposé le 16 juin 2014 à 13:42 |
Un épisode consacré à Mike, l'un de mes personnages préférés. Tout s'emboîte et c'est très bon. La scène finale avec Skyler, terrorisée par Walter m'a donné des frissons. |
Avis favorable | Déposé le 09 juin 2014 à 22:09 |
Un épisode dédié à Mike qui se retrouve embourbé dans ce dont il avait parlé en cours de saison 2 : la demi-mesure. C'est assez drôle que ça lui arrive à lui, c'est un peu le serpent qui se mord la queue. Etant donné le fonctionnement de la série, je pense que ça n'augure rien de bon pour lui. |
Avis favorable | Déposé le 18 mai 2014 à 19:41 |
Un autre très bon episode. C'est bon de voir que le début de saison entre directement dans le sujet. Au final, on va sans doute se retrouver avec deux mini-saisons de 8 épisodes chacune, plutôt qu'une longe saison étalée sur 16 épisodes, c'est un gros plus. Ce qui est fort, c'est que toutes les retombées de l'empire de Gus sont super fluides. Tu crois à cette situation, au personnage de Lydia et à l'intrigue de Mike. Comme si tout avait été prévu pour la chute de Gus, car c'est probablement le cas : on revoit par exemple Chow, l'industriel que Mike avait menacé en saison 4, dans une scène qui était complètement decoréllée à l'époque. Bref tout est une suite de cause conséquence millimétrée, avec un Walt qui ne se doute pas des évènements en cours. Pourtant comme le dit Saul avec sa métaphore de la lotterie, il a bien été surtout chanceux (la preuve avec cette cigarette de cirine, qui tire ici enfin sa révérence dans une scène très touchante pour un Jesse culpabilisant). Je rejoins Koss sur ce point : Walt survit grâce à la plot Armor et à des coïncidences méticuleusement établies, mais il reste un amateur. Quant à la scène finale, elle est ultra gênante. J'avais l'impression limite d'un viol tellement Skyler avait l'air apeurée. Elle montre une bonne fois pour toute que Walt vit dans un véritable déni, nourri par son égocentrisme démesuré. Vivement sa chute, et comme le dit Saul, il aurait mieux fallu de se contenter de gagner à la lotterie. |
Avis favorable | Déposé le 18 mai 2014 à 04:21 |
Une intro inutile... Jesse si tu savais... Hank progresse et on se concentre sur Mike ! Content que Mike soit resté mais franchement j'aurais bien aimé qu'il casse encore la gueule de Walter ! C'était qui la nouvelle ? Skyler : dur retour à réalité aux côtés d'un monstre... |
Avis favorable | Déposé le 26 décembre 2013 à 16:23 |
Superbe épisode maitrisé de bout en bout. Le fait que mike soit le point central à cet épisode donne un côté film noir. |
Avis favorable | Déposé le 08 décembre 2013 à 22:02 |
Quand on aime Mike, on ne peut qu'aimer cet épisode. Et ce réjouir de la petite association à 3 qui se trame... Même si on sent au fond nous que ça risque de partir en suçette tant Hank se rapproche. |
Avis favorable | Déposé le 07 mars 2013 à 00:38 |
c'est bon : walt enclenche la dernière descente aux enfers , il a réussi à manipuler Jesse et Mike , le tour est joué et je pense que bien que tout ça va se terminer de façon macabre. |
Avis favorable | Déposé le 04 septembre 2012 à 12:28 |
un épisode tout aussi bon que le prescédent qui nous montre la journée de mike et qui nous rappelle pourquoi on l'adore |
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Depuis quelques semaines, Breaking Bad nous amène à nous interroger sur la fine frontière qui sépare la folie du génie. Surtout en ce qui concerne Vince Gilligan.
Vince Gilligan, c'est vraiment le champion toute catégorie de la rétro-continuité. Il avait déjà fait le coup avant et il nous le refait là, agrandissant l'empire de Gus.
Le truc, c'est que c'est fait avec talent. Tout s'emboite parfaitement dans le château de carte pré-construit, obtenant un tableau "crédible". Cela permet surtout de montrer le largage absolu de Walter. Ce dernier, et cela apparait très clairement dans l'épisode, ne contrôle absolument rien. Nada. Ils veulent remonter leurs opération avec Jesse. Mais comment ? Avec quoi ? Walter n'a pas un centième du talent de Gus.
C'est là qu'apparait la force de la mise en scène, rabaissant le personnage de Hank toujours filmé à hauteur d'homme, alors que Walt apparait constamment en clair-obscure d'une contre plongée ironique. Le message est alors très clair pour Gilligan : Walter est LE héros du show. Un héros irréel, arrivé là où il est par une suite de hasards absurdes. Un héros totalement fabriqué pour le spectateur. Un héros de entertainment. Un héros du vide, du rien.
Du très bon Breaking Bad.